A la DGSN, la sécurité routière est une préoccupation majeure (magazine)

Depuis la création de la Sûreté Nationale, la sécurité routière a toujours été inscrite au rang des priorités. Le métier afférent à la circulation routière n’a, en effet, cessé d’évoluer vers une professionnalisation et une adaptation de l’activité organisationnelle et opérationnelle de la police de la route, avec en ligne de mire une gestion optimisée de la sécurité routière.

Un article paru dans le 43e numéro de la revue de la Police souligne que depuis sa création en 1956, la Sûreté Nationale a mis en place des structures chargées de la circulation routière. En plus de la police urbaine qui assurait la mission de la circulation routière, des brigades spécialisées ont été créées en 1957, ensuite des Pelotons motocyclistes commencèrent à voir le jour dans les différentes villes du Royaume.

“C’est ainsi que s’est développé un véritable savoir-faire, fondé sur une meilleure connaissance des problèmes liés à la sécurité routière et une maîtrise des techniques de travail, conjugué à l’intégration de nouvelles technologies de contrôle et surtout à la prévention”, souligne l’auteur de l’article.

“Face à la recrudescence des accidents de la circulation dans les zones urbaines en 1965, la Direction générale de la sûreté nationale (DGSN) a décidé en 1966 de renforcer la communication avec les usagers, en publiant de façon hebdomadaire sur les journaux nationaux, le bilan des accidents de la circulation survenus pendant les week-ends”, peut-on encore lire.

En plus des messages de sensibilisation et des articles sur le respect des normes et du code de conduite, régulièrement publiés dans chaque numéro de la Revue de Police, la DGSN, en collaboration avec radiodiffusion télévision marocaine, a organisé en 1967, une campagne éducative portant sur les accidents de la circulation, une émission bimensuelle réservée à la DGSN, pour prodiguer des conseils aux usagers de la route.

Dans ce cadre, la stratégie adoptée par la DGSN en matière de sécurité routière s’est alors développée de plus en plus vers une vision globale et intégrée, qui s’adapte de manière intelligente à la réalité des flux, à l’apparition de nouvelles réglementations et qui anticipe les besoins en matière de protection des citoyens dans leurs mobilités personnelles ou professionnelles, précise-t-il, notant depuis 2015, le métier de la circulation et de la sécurité routières figure au rang des priorités de la nouvelle stratégie de la DGSN et a bénéficié d’une lancée importante de modernisation, à l’instar d’autres composantes de la DGSN.

Aujourd’hui, la police de la route est une police de proximité, qui accompagne et protège les usagers de la route contre tout comportement déviant mettant en danger leur sécurité et celle d’autrui, dans cet espace commun qu’est la route, qui doit être ordonné et régulé, confortant ainsi le principe du droit à la sécurité routière, explique l’auteur de l’article.

La stratégie de la DGSN se veut tout d’abord pédagogique, via la multiplication des partenariats, la sensibilisation sur les risques et la nécessité du respect du Code de la route, mais aussi avec une professionnalisation de l’action policière en matière de sécurité routière, qui analyse les risques et quantifie le phénomène, tant dans le temps que dans l’espace, et enfin l’adoption d’outils et de nouvelles technologies pour une lutte efficace contre la violence et l’insécurité routière qui nous menacent quotidiennement, conclut-il.

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