L’accord social tripartite consacre le modèle marocain de dialogue social (M. Sekkouri)
L’accord social, signé samedi à Rabat, entre le gouvernement, la Confédération générale des entreprises du Maroc (CGEM) et les centrales syndicales les plus représentatives, contribue à consacrer le modèle marocain de dialogue social, a souligné le ministre de l’Inclusion économique, de la petite entreprise, de l’emploi et des compétences, Younes Sekkouri.
Dans une déclaration à la presse à l’issue de la signature du procès-verbal d’un accord social et d’une charte nationale du dialogue social, couvrant la période 2022 et 2024, M. Sekkouri a indiqué que toutes les composantes du gouvernement ont été impliquées dans la mise en œuvre du modèle marocain de dialogue social, conformément aux Hautes orientations de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, qui placent la classe ouvrière et la compétitivité des entreprises au cœur des priorités nationales.
Cet “accord historique” permettra d’institutionnaliser le dialogue social, a-t-il affirmé, notant que le gouvernement est pleinement mobilisé à mettre en œuvre ses engagements dans le domaine.
Évoquant l’atmosphère de confiance ayant caractérisé le dialogue entre les trois parties, il a relevé que l’accord signé comporte des mesures claires, un agenda précis et une réelle audace, et ce, malgré la conjoncture économique difficile et les crises successives qui caractérisent le contexte mondial actuel.
Cet accord, a-t-il poursuivi, reflète la crédibilité du gouvernement et le travail citoyen de l’Union marocaine du travail (UMT), de l’Union générale des travailleurs du Maroc (UGTM), de la Confédération démocratique du travail (CDT) et de la Confédération marocaine de l’agriculture et du développement rural.
Pour sa part, la ministre déléguée chargée de la Transition numérique et de la réforme de l’administration, Ghita Mezzour, a qualifié d’”historique” la signature du procès-verbal d’un accord social et d’une charte nationale du dialogue social signé entre le gouvernement, la CGEM et les centrales syndicales les plus représentatives.
La ministre a assuré que les négociations ayant abouti à la conclusion de cet accord ont été empreintes de confiance mutuelle, affirmant que ledit accord a conduit à de nouvelles mesures, dont l’augmentation du salaire minimum dans le secteur public et l’augmentation de la valeur de l’allocation familiale pour les quatrième, cinquième et sixième enfants dans les secteurs public et privé.
Le gouvernement, la CGEM et les centrales syndicales les plus représentatives ont signé, samedi à Rabat, le procès-verbal d’un accord social et une charte nationale du dialogue social, lors de la réunion de la Haute commission du dialogue social présidée par le Chef du gouvernement, Aziz Akhannouch.
Le procès-verbal de l’accord couvrant la période 2022 et 2024 a été signé par M. Akhannouch, le président de la CGEM, Chakib Laalj, le secrétaire général de l’Union marocaine du travail (UMT), Miloudi Moukharik, le secrétaire général de l’Union générale des travailleurs du Maroc (UGTM), Naama Mayara, et les représentants de la Confédération démocratique du travail (CDT), Khalid Alami Houir et Bouchta Boukhalfa, et le président de la Confédération marocaine de l’agriculture et du développement rural, Mohamed Ammouri.