Fatema Zahra Bentaleb alerte le gouvernement sur la gestion de la rareté des ressources hydriques
Les répercussions négatives du changement climatique, qui se traduisent en particulier par la hausse des températures, la rareté des ressources hydriques et la faiblesse des précipitations, font que la gestion des ressources en eau et le renforcement de la solidarité territoriale sont devenus le principal défi de l’étape actuelle du Maroc, surtout dans un contexte marqué par le déclin des niveaux de la nappe phréatique dans plusieurs régions, a déploré Mme Fatema Zahra Bentaleb, membre du groupe du Parti authenticité et modernité (PAM) à la Chambre des conseillers.
Mme Bentaleb a souligné, lors de la séance des questions orales du mardi 02 février 2021, que la gravité de la problématique du déséquilibre de la répartition des précipitations, dans le temps et l’espace, requiert l’urgence de la réalisation de grands barrages en vue de retenir les eaux de pluie et de garantir le stockage des retenues de ces ouvrages hydrauliques dans l’objectif de leur réutilisation durant les périodes de sécheresse et du transfert de l’excédent vers d’autres régions qui connaissent une rareté dans les ressources en eau.
La parlementaire du PAM a fait savoir que le projet de transfert des eaux des bassins des régions du Nord du Royaume, qui disposent des ressources en eau suffisantes, vers les bassins du centre et du sud, qui connaissent à l’opposé un manque en cette ressource importante, et l’investissement dans le transfert des eaux excédentaires sont des chantiers qui ont la même importance que les investissements réalisés dans les autres secteurs.
Elle a relevé que la rareté des ressources hydriques est un phénomène dont pâtissent une grande partie des régions du Royaume, en particulier les régions de Marrakech-Safi et de Daraa-Tafilaet, qui sont considérées comme des zones agricoles par excellence, précisant que cette rareté est devenue une menace pour de grandes catégories de la population du monde rural, qui vivent de l’activité agricole, pour l’économie nationale et la sécurité hydrique et alimentaire.