Prison locale Ain Sbaa 1: les deux avocats ayant prétendu être agressés ont refusé de présenter leurs pass vaccinaux
Les deux avocats au barreau de Casablanca, qui ont prétendu avoir fait l’objet d’une agression verbale et physique de la part du directeur de la prison locale Ain Sbaa 1, ont refusé de présenter leurs pass vaccinaux pour accéder à l’établissement pénitentiaire, indique, jeudi, la Délégation générale à l’administration pénitentiaire et à la réinsertion (DGAPR).
Dans une mise au point, la Délégation générale précise que les deux avocats ont refusé de présenter leurs pass vaccinaux au fonctionnaire chargé de cette mission, en exécution des mesures en vigueur de prévention contre la propagation de la Covid-19 auxquelles est soumise, sans exception aucune, toute personne accédant à l’établissement.
Aussitôt avisé de l’incident, le directeur de l’établissement pénitentiaire s’est rendu sur les lieux et a demandé aux deux avocats de présenter leurs pass vaccinaux mais ils ont refusé, poursuit la même source, ajoutant qu’ils ont commencé à effectuer des appels téléphoniques et à filmer la scène, alors qu’ils savaient pertinemment qu’il est illégal de filmer à l’intérieur d’un établissement pénitentiaire.
Les deux avocats ont également agressé verbalement la directeur de l’établissement, le qualifiant d’”autoritaire” et ont prétendu qu’ils sont “au-dessus de l’établissement pénitentiaire”. Ils ont aussi semé l’anarchie en tentant d’inciter les autres avocats présents sur place à se montrer solidaires à leur égard et à observer un sit-in au sein de l’établissement, explique-t-on de même source.
Après avoir sommé les deux intéressés de quitter l’établissement en vue de préserver la sécurité des visiteurs et face à leur persistance de rester sur place sans se soumettre aux procédures en vigueur, l’administration de l’établissement a ordonné de les faire sortir par la force sans recourir à la violence, contrairement à leurs allégations proférées devant le portail de l’établissement où ils ont tenté à nouveau d’observer un sit-in et de bénéficier de la compassion des visiteurs.
La même source rappelle que l’un des deux avocats avait déjà agressé verbalement, le 09 juin 2020, le directeur de l’établissement, un incident dont le parquet compétent avait été avisé.
De tels incidents isolés n’affecteront en rien les relations de coopération unissant l’établissement pénitentiaire et les avocats et les barreaux auxquels ils appartiennent, assure la DGAPR en conclusion.