La MAP répond aux méchants reproches du chef de l’agence Algérie Presse Service au sujet du Sahara
L’agence MAP a réagi, ce mercredi, au quart de tour aux méchants reproches et mensonges du chef de l’agence algérienne APS au sujet du Sahara marocain.
Voici la réponse du berger au bergère, notamment en ce qui concerne la campagne médiatique tous azimuts en Algérie contre la reconnaissance par Washington de la souveraineté du Royaume sur ses provinces du Sud
Dépêche :
Titre : Le pouvoir d’Alger pris d’une hystérie collective après la reconnaissance de la souveraineté du Maroc sur son Sahara
La reconnaissance par les USA de la pleine et entière souveraineté marocaine sur son Sahara a déclenché chez le pouvoir actuel à Alger une « véritable hystérie collective », écrit l’éditorialiste du mensuel BAB dans sa livraison N° 31 sous le titre « Une risée internationale ».
Pour un pays qui s’est toujours affiché comme étant neutre par rapport à cette question – c’est-à-dire qu’il déclarait n’avoir aucun intérêt propre direct – et qu’il ne défendait qu’une position principielle sur l’autodétermination des peuples, la réaction maladive (du pouvoir algérien) a, effectivement, de quoi dérouter surtout ceux qui croyaient en cette imposture, affirme l’édito de BAB sous la signature de M. Khalil Hachimi Idrissi, directeur général de l’Agence marocaine de presse (MAP).
Les vieux généraux d’Alger, instruits à l’école de propagande de l’Allemagne de l’Est d’avant la chute du mur de Berlin, ont lancé contre le Maroc une campagne de mensonges éhontée que presque tous les médias du pays, « sans aucune forme de retenue déontologique, ou de doute éthique, ont reprise en une chorale pitoyable dans laquelle leur honneur et leur dignité professionnelle ont été largement entamés », fait observer le magazine BAB.
Ils veulent annuler la décision souveraine des États-Unis d’Amérique sur la souveraineté marocaine dans son Sahara par des vociférations enfantines et des fumisteries puériles comme si un État comme les USA allait être influencé par les éructations de généraux cacochymes d’un pays qu’ils ont mené à la faillite, s’étonne l’éditorialiste.
« Que pèse donc Alger, aujourd’hui, dans le concert des nations, pour qu’elle pense, par la propagande, peser sur une décision souveraine de Washington ? », s’interroge M. Hachimi Idrissi, faisant observer que le pouvoir algérien « dont la montre s’est arrêtée aux années 70 ne peut pas, naturellement, saisir les défis et les enjeux actuels ».
Ce sont les rapports de force, les considérations géopolitiques, les deals stratégiques et les intérêts nationaux qui priment, pas les moulinets avec des épées de bois brandies par des bras chétifs sous-loués, soutient l’édito du mensuel de la MAP, estimant que « d’autres pays de poids suivront la décision américaine et le fantasme prussien de Houari Boumediène de créer un 6ème État, sur mesure, au Maghreb sera définitivement enterré par la communauté internationale sous l’égide de l’ONU ».
Juste par la présence au pouvoir des « vieux généraux illégitimes, spoliateurs de l’indépendance du pays et de ses ressources, rejetés massivement par la population, la voix de l’Algérie n’est plus audible ni crédible », ajoute l’éditorialiste de BAB.
« La seule autodétermination qui vaille, aujourd’hui, est celle du peuple algérien qui attend un retour à un État civil, à l’installation d’une authentique démocratie, à une meilleure exploitation de ses richesses contre la prédation, à une économie libre, transparente et compétitive, à une vraie politique d’intégration régionale qui ouvre enfin des perspectives de prospérité collective et à une libération des énergies créatrices de la jeunesse », souligne-t-il.
Au lieu de cela, la valse de chaises roulantes avec des présidents factices à la tête d’un pouvoir crépusculaire continue de faire de ce pays, à la fierté proverbiale, une risée internationale. La fuite en avant actuelle de ce régime de « caporaux » finissant qui pense pouvoir trouver dans un simulacre de guerre – au moins par mercenaires du Polisario interposés – une échappatoire à son destin scellé est son ultime forfaiture, conclut l’éditorialiste. (MAP)