Mme Mansouri souligne l’engagement constant de SM le Roi en faveur de la préservation du cachet architectural de la ville d’Al Qods

La ministre de l’Aménagement du territoire national, de l’Urbanisme, de l’Habitat et de la Politique de la ville, Fatima Zahra Mansouri,, a rendu hommage, mercredi à Fès, à la haute sollicitude dont SM le Roi Mohammed VI, Président du Comité Al Qods, accorde à la préservation du cachet architectural et urbanistique de la ville sainte.
Mme Mansouri a souligné, dans une allocution prononcée lors d’un atelier organisé par l’Agence Bayt Mal Al Qods en collaboration avec l’Agence de dédensification et de réhabilitation de la Médina de Fès sur le thème : “Entre Fès et Al Qods : Protéger et préserver l’architecture archéologique est un devoir commun de l’humanité”, que cette rencontre reflète l’engagement constant du Maroc, sous la conduite éclairée de SM le Roi, en faveur de la protection du patrimoine architectural d’Al Qods, berceau des religions célestes.
Elle a également mis en relief, dans cette allocution lue en son nom par M. Reda Kanoun, inspecteur général du ministère (Secteur de l’Aménagement du territoire et de l’Urbanisme), la profondeur des liens qui existent entre le peuple marocain et la Palestine, en particulier la ville d’Al Qods, rappelant la contribution historique des Marocains à la libération de la ville sainte de l’occupation des Croisés, du temps de Salaheddine El Ayoubi.
La ministre a également mis en relief l’intérêt éminent accordé par le Souverain à la valorisation des différentes composantes du patrimoine matériel et immatériel du Royaume, ajoutant que cette haute sollicitude royale est justifiée par le fait que ce patrimoine constitue un important levier de développement territorial, dont les villes impériales, les cités antiques, les palais et les châteaux sont les principales composantes.
Elle a relevé dans ce cadre que son département place le patrimoine architectural au cœur de ses programmes stratégiques en mettant en oeuvre des mécanismes d’intervention efficaces et en mettant à contribution les dimensions législative, réglementaire, urbaine, financière et foncière, mettant l’accent sur le programme d’action du ministère qui s’articule autour de l’élaboration d’une stratégie nationale pour les médinas et les kasbahs, et d’une autre stratégie dédiée aux sites naturels, en couvrant les villes anciennes de schémas d’aménagement en partenariat avec les agences urbaines.
Il s’agit également, a-t-elle poursuivi, de la création de l’Agence Nationale pour la Rénovation Urbaine et la Réhabilitation des Bâtiments menaçant ruine en tant qu’institution chargée d’encadrer le processus d’intervention dans le domaine des bâtiments vétustes et des opérations de rénovation urbaine, selon une vision volontariste visant à améliorer les conditions de vie des habitants et en préservant le paysage urbain, historique et culturel des tissus anciens.
Mme Mansouri a également évoqué la contribution aux programmes de valorisation des médinas de Rabat, Marrakech, Salé, Meknès, Tétouan et Essaouira, le programme complémentaire de valorisation de la médina de Fès, et le troisième volet du programme de constructions vétustes pour réhabiliter la vieille ville de Casablanca.
Elle a ajouté qu’une convention a également été conclue entre son département, le ministère du Tourisme, de l’Artisanat, de l’Économie sociale et solidaire, la Fédération des chambres d’artisanat du Maroc et l’Ordre national des architectes, visant à établir un cadre de partenariat pour intégrer des matériaux et des produits de l’artisanat dans la réalisation, la décoration et l’aménagement des bâtiments et des sites urbains, afin de préserver le caractère singulier de l’architecture traditionnelle marocaine.
Dans ce cadre, Mme Mansouri a relevé que la plupart des régions du Royaume abritent un patrimoine urbain diversifié qui a maintenu une présence influente dans la croissance de notre cadre bâti contemporain, considérant que les villes anciennes, les palais et les kasbahs en plus du produit urbain de la période du protectorat, ont donné au Maroc une spécificité territoriale comme résultat de l’interaction d’ingrédients locaux, humains et matériels avec les principes de base de notre culture.
Elle a toutefois fait remarquer que malgré les efforts déployés par le Maroc pour préserver son patrimoine architectural et urbain, ce patrimoine est toujours confronté à un ensemble de défis urbains et socio-économiques dus à de nombreux facteurs impliquant plusieurs facteurs naturels et humains.

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