Benguérir : La culture, une des expressions les plus créatives, universelles et mieux partagées (ministre)

La culture constitue « l’une des expressions les plus créatives, universelles et mieux partagées », a affirmé, samedi à Benguérir, le ministre de la Jeunesse, de la Culture et de la Communication, Mohamed Mehdi Bensaid.

S’exprimant en ouverture de la 4è édition de l’événement culturel « Nabni », organisée à l’UM6P par le Centre Mahir, le ministre a expliqué que la culture est « une force inépuisable de renouvellement, de réappropriation de notre patrimoine culturel, classique ou populaire », ajoutant qu’elle « réussit ce miracle permanent de résonner de façon personnelle, pour chacun de façon différente, tout en nous reliant les uns aux autres », et « rythme nos vies en nous offrant des espaces de liberté et d’émotion ».

« La jeunesse grandit à travers la culture et se construit collectivement grâce à elle », a-t-il poursuivi, soulignant que son département est conscient du rôle majeur qu’elle joue au sein de la société marocaine.

Et d’enchaîner que « notre vision aujourd’hui est d’offrir aux jeunes un accompagnement dans plusieurs secteurs afin de les outiller pour un avenir meilleur, de renforcer la confiance de la jeunesse marocaine envers ses institutions, et de les rapprocher davantage de l’ensemble des initiatives mises en place à leur égard pour finalement bâtir une forte synergie entre ces deux parties prenantes ».

De son côté, le coordinateur du Maher Network, Mamoun Ghallab, a indiqué que « Nabni » est un événement où près de 200 jeunes (hommes et femmes) travaillent ensemble pour notamment créer des œuvres artistiques et interactives autour d’une thématique qui fait sens pour la jeunesse.

Dans une déclaration à M24, la chaîne télévisée de l’information en continu de la MAP, il a mis en relief la pertinence de la thématique retenue cette année à savoir « Demain », ajoutant que penser l’avenir est une thématique d’une extrême importance pour les jeunes, sachant qu’ils portent beaucoup d’angoisse, de crainte et de peur par rapport à l’avenir.

Il a rappelé que les éditions précédentes portaient sur l’épanouissement de la jeunesse, la lecture et l’écriture ainsi que sur l’amour, soulignant que cet événement se développe au fil des années comme en témoigne le programme riche et varié de cette 4è édition.

L’ouverture de cet événement, qui s’est déroulée en présence notamment du président de l’UM6P, Hicham El Habti et du directeur du Centre Mahir, Taha Balafrej, a été ponctuée par un exposé présenté par le politologue et écrivain, Rachid Benzine axé sur « Demain ? l’être humain ».

Au menu figuraient aussi des interventions traitant des thèmes « Demain, art et culture » et « Demain et technologie » présentées respectivement par l’artiste plasticien Amin Aselmam et la directrice du mouvement de l’intelligence artificielle (AI) à l’UM6P, Amal El Falah Saghrouchni.

L’ordre du jour comprenait aussi des pièces théâtrales et des concerts de musique, ainsi qu’une visite de l’exposition « Nabni #4 », réalisée par des participants du « Maher Network » et du Connect Institute avec des étudiants.

Le programme prévoyait, d’autre part, l’organisation des « Halqa Niqach » qui sont des cercles de réflexion collective sur diverses thématiques clés pour penser l’avenir en toute spontanéité, avec la participation de 250 jeunes de différents centres du réseau, répartis en plusieurs groupes aux côtés d’experts et d’universitaires pour discuter de sept thématiques : amour, IA, lecture et culture, libertés, sport, voyage et éducation.

En clôture de cet événement, il a été procédé à la projection du film documentaire « Remembering Marrakech », qui aborde le patrimoine judéo-marocain de la Cité ocre.

« Mahir Center » vise à assurer la formation de ressources humaines engagées et capables de contribuer activement au développement humain du Maroc, notamment en accompagnant les jeunes marocains pour qu’ils deviennent aptes à impulser un changement positif dans la société.

Il combine l’apprentissage théorique et le travail de terrain avec le développement de projets concrets. Il permet aussi de promouvoir la culture générale et la créativité, d’affiner les compétences dans le but d’analyser les problèmes sociaux et de développement, en plus de l’apprentissage par la pratique et l’expérience de terrain avec les jeunes énergies, et développer la capacité de concevoir et de mettre en œuvre des projets à impact élevé.

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