L’instance chargée de la révision du Code de la famille recueille les visions des chefs de sections de la justice de la famille et de l’IRCAM
L’instance chargée de la révision du Code de la famille a recueilli, vendredi à Rabat, lors de deux séances d’audition distinctes, les propositions et visions des chefs de sections de la justice de la famille et de l’Institut Royal de la Culture Amazigh (IRCAM).
Ces réunions s’inscrivent dans le cadre des consultations et auditions menées par l’Instance avec les différents acteurs concernés, conformément à la teneur de la Lettre Royale adressée au Chef du gouvernement pour la révision du Code de la famille.
Dans une déclaration à la presse, le chef de section de la justice de la famille au tribunal de première instance à Tanger, Mohamed Zarda, a indiqué que les propositions présentées lors de cette réunion concernent plusieurs axes et sujets qui doivent être révisés dans “les six livres” régissant le Code de la famille portant notamment sur le mariage, le divorce et la garde.
De son côté, le recteur de l’IRCAM, Ahmed Boukous, a indiqué que les propositions de l’institution “portent sur certains aspects qui doivent être amendés” dans le cadre de la révision du Code de la famille, expliquant que les questions qui ont été abordées se focalisent sur le mariage, en particulier l’interdiction du mariage des mineurs et la polygamie.
Dans la Lettre Royale adressée au Chef du gouvernement, SM le Roi Mohammed VI a affirmé qu’il est nécessaire de réexaminer le Code de la famille, qui a eu l’immense avantage d’impulser une dynamique de changement vertueuse et d’instaurer une conception nouvelle de l’égalité et de l’équilibre familial, ouvrant ainsi la voie à une avancée sociale considérable, afin de corriger les dysfonctionnements et les lacunes que l’expérience de sa mise en œuvre judiciaire a révélés.
Le Souverain a souligné que les dispositions du Code de la famille “doivent également être mises en adéquation avec l’évolution de la société marocaine et les besoins du développement durable”, notant que “la nouvelle version s’harmonisera ainsi avec la progression de notre législation nationale”.