Édition : « Sept femmes… Sept hommes », un recueil de poèmes pour l’égalité entre les sexes
La section de Martil/Tétouan de l’Union de l’action féministe (UAF), en coordination avec la Maison de la poésie de Tétouan, a récemment publié un recueil de Zajal intitulé « Sept femmes… Sept hommes », qui comprend des poèmes de sept poétesses et autant de poètes marocains du Zajal, plaidant en faveur de l’égalité entre les sexes.
Selon la MAP, la parution de ce recueil s’inscrit dans le cadre du projet « Marché des femmes … Marché des droits », financé par l’Union européenne, en partenariat avec le ministère chargé des droits de l’Homme et des relations avec le Parlement et le Conseil national des droits de l’Homme (CNDH), sous la supervision du Bureau des Nations Unies pour les services d’appui aux projets.
Cette nouvelle œuvre poétique constitue une partie lumineuse de plusieurs initiatives lancées dans le cadre de cet ambitieux projet humanitaire, visant à promouvoir la culture de l’égalité entre femmes et hommes, à travers la littérature et les arts, a indiqué un communiqué des promoteurs du projet, précise la MAP.
+ Dessiner un autre horizon +
Le choix de la thématique de l’égalité et de la parité par les participants à ce recueil reflète leur conviction que « les femmes représentent, entre autres, des images diverses, des situations différentes, des défaites, des victoires, des douleurs, des espoirs et des rêves tenaces ».
Ce recueil collectif « dessine un autre horizon différent des anthologies poétiques qui se sont intéressées au poème marocain moderne, vu qu’il présente au lecteur une identité objective, à travers la sélection de poèmes qui célèbrent les femmes », a précisé la même source.
Les poètes participant à ce recueil collectif, a poursuivi le communiqué, avaient la liberté de proposer le nombre de poèmes, de lettres et de mots, puisque le but était de permettre à chacun d’entre-eux d’aborder ce sujet à sa manière, notant que tous les poèmes publiés dans ce recueil sont des « propositions de Zajal qui célèbrent la femme marocaine », ajoute la même source.