Le One Planet Summit promet près de 12 milliards d’euros pour la Grande Muraille verte au Sahel

Près de 12 milliards d’euros de financements ont été promis, lors du One Planet Summit, tenu lundi à Paris, pour relancer l’initiative panafricaine de la Grande Muraille verte.

Le Sommet, organisé sous forme hybride (en présentiel et par visio-conférence) en raison de la crise sanitaire, a été précédé par un Forum de l’investissement pour la Grande Muraille Verte avec des tables rondes thématiques.

« Il y a eu des hauts et des bas mais la Grande Muraille verte fait partie des solutions pour fournir un avenir durable aux populations du Sahel », a souligné le président français, Emmanuel Macron, en se félicitant du soutien financier promis par plusieurs banques de développement et bailleurs de fonds bilatéraux.

Si les engagements sont tenus, plus de 14,3 milliards de dollars (11,8 milliards d’euros) devraient être mobilisés au cours des cinq ans à venir pour donner forme à ce projet colossal qui concernera onze pays du Sahel.

Les financements promis représentent environ un tiers des besoins pour mener à terme le projet, dont à peine 4 % ont été réalisés à ce jour.

Vers un secrétariat de la Grande Muraille verte

Pour s’assurer du suivi des engagements annoncés, le Chef de l’Etat français a insisté sur la nécessité de créer un secrétariat de la Grande Muraille verte, rattaché à la Convention des Nations unies sur la lutte contre la désertification.

L’Agence panafricaine de la Grande Muraille verte, jusqu’alors chargée de coordonner l’initiative au niveau continental, y sera officiellement associée.

L’idée d’une grande muraille verte au Sahel a été lancée en 2007 par une poignée d’Etat africains, avant d’être adoptée par l’Union africaine et la communauté internationale.

Ce projet colossal se fixe comme objectif de revégétaliser, d’ici à 2030, 100 millions d’hectares dans le Sahel, sur une bande de 7 500 km de long et 15 km de large parcourant le continent d’Ouest en Est, du Sénégal à Djibouti.

La réalisation de cette muraille, qui se veut une arme pour contrer l’avancée du désert, doit transformer la vie de 100 millions d’habitants, créer dix millions d’emplois verts et piéger 250 millions de tonnes de carbone et contribuer à promouvoir la paix dans une région instable.

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