Une plateforme internationale appelle les membres du CS à agir en faveur d’une solution basée sur l’initiative marocaine d’autonomie
Les trois mille juristes, universitaires, journalistes et acteurs de la société civile, membres de la Plateforme internationale de défense et de soutien au Sahara marocain, ont appelé les membres du Conseil de sécurité de l’ONU à appuyer la recherche d’une solution politique réaliste, pragmatique et durable basée sur le compromis au différend régional autour du Sahara marocain, sur la base unique et exclusive de l’initiative marocaine d’autonomie.
Dans un manifeste parvenu mercredi à la MAP, les membres de la Plateforme ont réaffirmé que l’initiative marocaine d’autonomie est la seule solution pouvant garantir l’exercice du droit à l’autodétermination de la population du Sahara marocain, exprimant leur engagement à défendre la marocanité du Sahara et la prééminence de l’initiative marocaine d’autonomie dans les milieux universitaires, les médias, et la société civile de leurs pays respectifs.
Les membres de la Plateforme ont précisé qu’ils ont accueilli avec satisfaction les résultats de la Conférence ministérielle virtuelle, co-organisée par le Maroc et les Etats-Unis, le 15 janvier, à laquelle ont pris part une quarantaine de pays, pour appuyer l’initiative d’autonomie sous souveraineté marocaine, en tant que seule option pour résoudre définitivement ce différend régional, affirmant le plein appui à l’initiative pour la négociation d’un statut d’autonomie pour la région du Sahara marocain, en tant que seule et unique solution au différend régional autour du Sahara marocain.
Par ailleurs, les trois mille membres de cette plateforme ont salué la décision historique des Etats-Unis de reconnaître pleinement la souveraineté du Maroc sur son Sahara, se félicitant d’autant plus que cette décision émane d’une puissance mondiale démocratique, membre permanent du Conseil de sécurité de l’ONU et en tant que tel un pays garant de l’ordre mondial basé sur le droit international.
Une telle position est seule à être véritablement en conformité avec le droit international, prenant en considération que la marocanité du Sahara est attestée sur les plan historique et juridique et partant de la norme fondamentale de l’intégrité territoriale des Etats, ont-ils souligné, mettant en avant les retombées positives de la décision américaine d’ouvrir un Consulat Général à Dakhla à des fins de promotion des investissements dans la région.
Les personnalités membres de cette structure ont également salué la dynamique de poursuite de l’ouverture des consulats de plusieurs pays à Laayoune et à Dakhla confortant la position des provinces du Sud marocains comme hub économique régional et continental.
Par ailleurs, ils ont dénoncé les actions que mène l’Algérie depuis 1975 visant à porter atteinte à l’intégrité territoriale du Royaume du Maroc, en violation des principes inscrits dans la Charte des Nations Unies et la Déclaration relative aux principes du droit international sur les relations amicales entre les Etats portée par la résolution 2625 de l’Assemblée générale.
Ils ont également dénoncé l’armement du « polisario » par l’Algérie, qui constitue une grave violation de la Charte des Nations Unies et du droit international, le détournement des aides humanitaires par l’Algérie et le « polisario » destinées aux populations séquestrées des camps de Tindouf, ainsi que les atteintes aux droits humains fondamentaux commises dans les camps de Tindouf, à la faveur de la délégation illégale d’autorité sur cette partie du territoire algérien à un groupe armé séparatiste, en flagrante violation du Droit International Humanitaire.
En outre, ils ont souligné l’enrôlement des enfants soldats par le « polisario », appuyé par l’Algérie, en violation de la convention sur les droits de l’enfant et le détournement des aides humanitaires destinées aux populations des camps de Tindouf, facilité par le refus de l’Algérie de permettre un recensement de ces populations.
Ainsi, les membres de la plateforme ont appelé l’Algérie à respecter ses obligations selon le droit international humanitaire et qu’elle mette fin à la situation de non-droit qui prévaut dans les camps de Tindouf à la faveur de la délégation illégale d’autorité sur les camps au « polisario », une situation qui rend possibles les pires violations des droits de l’Homme sur cette partie du territoire algérien.
L’Algérie, en tant que principale partie au différend régional sur le Sahara Marocain, est appelée également à se départir de ses positions dogmatiques et à s’engager à poursuivre sa participation dans un esprit de réalisme et de compromis dans le processus onusien des Tables rondes, tout au long de sa durée, de sorte qu’il aboutisse sur une solution basée sur l’initiative marocaine d’autonomie, ont-ils insisté.