Le Concours de la Nouvelle de l’université Sidi Mohammed Ben Abdellah procède à la remise des prix
La remise des prix de l’édition 2020 du concours de la Nouvelle, organisé par l’université Sidi Mohammed Ben Abdellah (USMBA), a eu lieu mardi à Fès.
Prévue initialement en mars dernier, cette compétition ouverte à tous les étudiants des universités et établissements de l’enseignement supérieur (publics ou privés) de la région Fès-Meknès, toutes nationalités confondues, avait été reportée en raison du contexte particulier de la Covid19.
S’agissant des distinctions, le premier prix dans la catégorie « langue arabe » a été décroché par l’étudiante Ilham Aslamti de la faculté des lettres et des sciences humaines de Fès-Dhar El Mehraz pour sa nouvelle « Haris Anisyane- gardien de l’oubli ».
Le 2ème prix a été remporté par l’étudiante Abir Acharaf, de l’École nationale d’architecture de Fès pour son œuvre « Bihibriha Aladi lam Yajif- avec son encre qui ne sèche pas », tandis que la 3ème distinction est revenue à Ayoub Talii de la faculté des sciences juridiques, économiques et sociales de Fès pour sa nouvelle « Al Mataha-le labyrinthe ».
Dans la catégorie langue française, le premier prix est allé à Zineb Kajaa de HEM Business School-Fès pour sa nouvelle « voyage pour un monde en paix », alors que le 2ème prix a été décroché par l’étudiante Nibila El Fahmiy de la faculté des lettres et des sciences humaines de Fès-Saiss pour son texte « le trésor ».
Quant au 3ème prix, il a été remporté par Maodo Fama Tine de la faculté des sciences juridiques, économiques et sociales de Fès pour sa nouvelle « le sort d’un esthète ».
En langue espagnole, le premier prix a été attribué à l’étudiant Ismail Khaouja de la faculté des lettres et des sciences humaines de Fès-Dhar Mehraz pour « Cuando toca, toca », alors que Ghizlane El Guil de la même faculté a remporté le premier prix dans la catégorie langue anglaise, pour son œuvre « the last beam of hope ».
Le président l’USMBA, Redouane Mrabet, a souligné, à cette occasion, que « c’est dans ces circonstances pénibles que ce second recueil de la Nouvelle voit le jour’’, ajoutant que « cette nouvelle naissance est la preuve tangible qu’en temps de crise les humains peuvent surpasser leurs peurs et leurs faiblesses et s’adonner à l’exercice de la créativité littéraire ».
« Nos étudiants, qui ont participé à la deuxième édition du concours de la Nouvelle, grâce à leur belle volonté, ont cru en eux-mêmes et en un lendemain meilleur en s’attelant à l’ouvrage de l’écriture et en proposant leurs textes à notre comité d’organisation », a-t-il dit, précisant que ‘’ces étudiants étaient nombreux, leurs textes étaient riches, foisonnant d’idées originales et de contenus pertinents ».
‘’Ce que nous communiquent leurs textes, c’est cette envie de vivre, c’est cet espoir qui illumine et réchauffe les cœurs meurtris, ce sont ces témoignages sincères et profonds, dans les différentes langues qui sont invitées à dialoguer et à créer un pont de rencontre et de bonne entente », a noté M. Mrabet, relevant que cette édition prouve encore les activités para-universitaires (théâtre, écriture, musique, peinture, sport…) contribuent à l’épanouissement de l’étudiant.
Selon les organisateurs, cette manifestation est de nature à participer à la promotion des valeurs de tolérance, des idées de générosité, de respect de la différence et des valeurs millénaires qui ont fait du Royaume une grande Nation.
Aucun thème n’a été imposé par le Jury, en vue de garantir plus de créativité. La nouvelle proposée au concours devait respecter un certain nombre de critères, notamment la forme de la nouvelle, l’originalité du sujet, la qualité littéraire et esthétique, la vivacité du récit, ainsi que la justesse de la langue.