Hind Essanaani, une vie au service des causes des femmes de la diaspora

Hind Essanaani, est l’une des compétences marocaines établies en Egypte ayant érigé, en tête de priorités, l’action en faveur des causes des femmes de la diaspora et ce, à travers un travail inlassable et sérieux et une implication dans diverses activités culturelles mettant la lumière sur la vie au quotidien des migrantes.

L’intérêt porté aux causes des femmes arabes de la diaspora se reflète dans ses articles publiés dans la presse locale et marocaine, ce qui lui a permis de consolider ses liens avec les femmes et les hommes des médias égyptiens et de se distinguer dans ce domaine qu’elle aime tant.

D’orgine hrizie, Hind qui a atterri en Egypte en provenance de Casablanca, préside la ligue des écrivaines du Maroc, section du Caire, qui constitue la plus grande association féminine au niveau d’Afrique et du Monde arabe.

La ligue qui comprend nombre d’intellectuelles et d’écrivaines marocaines, se veut une plateforme de rassemblement pour les écrivaines sérieuses et un espace pour l’émergence de jeunes créatives et ce, à travers l’accompagnement et l’encouragement pour leur permettre de peaufiner leur talent dans les différents genres littéraires.

Etablie avec sa famille au Caire depuis 2010, Hind essaye de se frayer un chemin, en s’appuyant sur une riche expérience accumulée tout au long des années de dur labeur et une compétence professionnelle dans la vie associative avérée.

Baccalauréat en poche, Hind intègre l’Institut supérieur de commerce et d’administration des entreprises (ISCAE) où elle a obtenu un diplôme en gestion et comptabilité en 2004.

Après une expérience à la chaîne marocaine (2M), service de production, elle rejoint un groupe international de construction automobile, département de commercialisation où elle a acquis une solide expérience dans le domaine de la communication et de la gestion.

Le parcours de Hind connaîtra un autre tournant lorsque la volonté divine a voulu que son âme sœur soit égyptienne. Elle décide ainsi de vivre avec son époux en Egypte que Hinde appelle tendrement la terre d’accueil à bras ouverts.

Le fait de travailler dans divers domaines change inéluctablement « notre vison de la vie », a-t-elle confié à la MAP, avouant que cette expérience diversifiée a forgé sa personnalité la transformant d’une personne timide et introvertie en une femme ouverte et forte capable d’affronter et de transcender avec audace tous les défis et les contraintes de la vie.

Pour elle, l’écriture est une bouffée d’oxygène lui permettant d’une part de s’exprimer et de faire connaître les difficultés auxquelles fait face la diaspora et d’autre part de servir sa patrie.

A cet égard, il y a lieu de noter que notre écrivaine marocaine ne manque aucune occasion pour promouvoir l’image du Royaume du Maroc et de faire découvrir le patrimoine culturel marocain ancestral.

Evoquant sa désignation comme présidente de la Ligue des écrivaines du Maroc, section du Caire, elle estime que son style simple arrive de manière limpide et claire au lecteur, notant que sa plume est dédiée au quotidien des femmes en général et celles de la diaspora en particulier

Selon elle, la vocation de la Ligue des écrivaines du Maroc est la contribution au rayonnement et à l’enrichissement de la scène culturelle marocaine et égyptienne.

Hind a tenu à mettre en lumière le rôle et la présence de la communauté marocaine établie en Egypte, tout en affirmant que les compétences marocaines sont fortement présentes dans nombre de domaines tels la gestion des entreprises, la communication, l’art et la culture.

Hafida Benyahya : Un engagement au service des immigrés aux Balkans

Ancrée dans l’idéal de l’altruisme et dotée d’une véritable fibre sociale, Hafida Benyahya, une marocaine établie depuis plus de trois décennies au Monténégro est un exemple d’empathie et de solidarité envers les immigrés aux Balkans.

L’engagement et la compassion sont au cœur de l’approche altruiste de Mme Benyahya, points communs qu’elle partage avec tant de femmes marocaines battantes et inspirantes qui oeuvrent chacune dans son domaine en mettant à contribution leurs innombrables compétences.

Connue pour son sens du partage et de solidarité, et sensible aux difficultés des immigrés notamment ceux fuyant la guerre, elle s’était mobilisée corps et âme pour les aider à surmonter l’obstacle de la langue et de la communication.

Elle a revisité avec spontanéité dans un entretien à la MAP des chapitres de sa vie professionnelle mais aussi personnelle au cours de laquelle elle a consacré son temps et son énergie à la problématique de l’immigration qui lui tient particulièrement à cœur.

Mme Benyahya a fait ses débuts à la Banque du Maroc après des études à la faculté d’économie de Rabat avant de quitter son pays très jeune en 1987 pour accompagner son mari monténégrin, un ingénieur agronome coopérant, au terme de sa mission au Maroc.

Elle s’est par la suite rendu en Slovénie où son mari a été appelé à assumer une nouvelle mission. Durant son séjour de quatre ans dans ce pays, elle a entamé sa reconversion guidée en cela par sa fibre humaine en dispensant des cours de français au profit d’immigrés fuyant la première guerre du Golfe.

La détermination et le courage étant ses meilleurs atouts, elle a prouvé qu’elle n’assiste pas en spectatrice mais qu’elle met son savoir au service d’autrui.

De retour au Monténégro et fidèle à sa vocation solidaire, étant pleinement convaincue que les femmes jouent un rôle de premier plan dans la création d’un monde plus altruiste, elle a continué à dispenser des cours et assurer la traduction au profit d’immigrés et leurs enfants notamment des Bosniens dans le cadre d’une action de l’Unicef afin de les aider à maitriser la langue et à s’intégrer socialement.

Son sérieux, son sens de la responsabilité, ses actions qui incarnent la détermination et l’engagement, des valeurs hautement appréciées, lui ont valu estime et considération dans le pays d’accueil.

Mme Benyahya au parcours jalonné de passion et de challenge personnel, a exprimé à l’occasion du 8 mars sa grande fierté pour toutes ces femmes marocaines qui sont nombreuses à briser les stéréotypes, à défier les clichés et à s’investir pleinement dans les tâches qu’elles mènent avec sérieux et abnégation.

Mettant l’accent sur les réalisations de la femme marocaine, elle a tenu à rendre hommage aux femmes marocaines de différents horizons qui ont bousculé les codes, pris leur destin en main et se sont accomplies jusqu’au bout de leurs ambitions.

Le 8 mars, a-t-elle dit, est l’occasion de rendre hommage à la femme marocaine qui s’affirme de plus en plus et gravit avec détermination les marches de la réussite et à toutes celles qui se sont illustrées sous d’autres cieux, pour faire rayonner l’image de la femme marocaine de par le monde en portant haut les couleurs du Maroc.

Ces femmes, a-t-elle ajouté, dont la participation pleine et effective favorise le progrès, et qui donnent une image distinguée du Maroc par leurs compétences et contributions et qui sont des fiertés et des exemples à suivre.

Mme Benyahya a tenu à souligner son attachement solide à la culture et aux traditions ancestrales, affirmant dans ce sens qu’elle saisit toutes les occasions pour faire connaitre le Maroc, les multiples facettes de la culture marocaine et la dynamique de développement que connait le Royaume.

Elle a de même souligné qu’elle tient à transmettre à sa fille unique, les traditions et les coutumes qui font la richesse de la culture marocaine séculaire et mutifacette.

Salwa El Kachani : Engagement et action solidaire en faveur de la communauté marocaine à Istanbul

La présidente de l’Association « la Maison du Maroc » à Istanbul, Salwa El Kachani a affirmé que les difficultés auxquelles la communauté marocaine établie en Turquie a été confrontée en pleine pandémie de coronavirus ont révélé une grande capacité parmi les jeunes à surmonter cette situation exceptionnelle avec la solidarité comme mot d’ordre.

L’association ‘’Maison du Maroc’’ a été un lieu de rencontre par excellence des jeunes membres de la communauté marocaine, leur offrant un espace pour explorer toutes les voies d’entraide et de solidarité afin de surmonter les difficultés engendrées par la pandémie, a souligné Mme El Kachani dans une déclaration à la MAP.

L’actrice associative qui a mis le cap sur Istanbul il y a neuf ans pour faire ses études avant d’opter pour la conception de bijoux, a ajouté que le sentiment de nostalgie envers la Mère patrie qu’elle partage avec les jeunes membres de la communauté marocaine, a été à l’origine de la création de l’association, un espace de rayonnement culturel et civilisationnel du Royaume, doté d’un statut juridique l’autorisant à accomplir des actions associatives en Turquie.

Mme El Kachani, habituée depuis son jeune âge aux œuvres associatives, à travers sa participation aux côtés de sa mère et ses amis à des initiatives de solidarité dans des orphelinats à Marrakech, a affirmé que dans le contexte épidémique, l’association a mis à profit son expérience dans les domaines juridique et social à la disposition des Marocains bloqués dans ce pays après la fermeture des frontières, ainsi que des membres de la communauté qui ont perdu leurs sources de revenu en raison du confinement imposé pour endiguer l’épidémie.

Mme El Kachani, également membre du Conseil d’administration de l’Union des communautés arabes en Turquie, a noté que sa conviction quant à l’importance du bénévolat des jeunes a été considérablement renforcée pendant cette crise, eu égard à leur mobilisation en matière de coordination entre le consulat du Maroc, les autorités turques et les personnes affectées, et la création d’une cellule pour contribuer à répondre à leurs besoins lors de cette crise.

Mme El Kachani, qui rêve de créer sa propre marque de bijoux en alliant l’héritage du patrimoine culturel marocain et de la civilisation turque, affirme que sa maîtrise de la langue turque, parallèlement à l’arabe, le Français et l’espagnol lui ont permis de gravir plusieurs échelons dans sa carrière professionnelle, après avoir été interprète lors de nombreuses expositions économiques et événements touristiques, facilitant ainsi son intégration réussie dans la société turque.

Cette actrice associative a mis son expérience au service de nombreux ressortissants marocains, en particulier les étudiants lors de la préparation des dossiers de résidence ou ceux à la recherche d’un emploi ou encore en offrant une assistance juridique à ceux qui en ont besoin.

Tout en portant un regard optimiste d’un avenir meilleur, Mme El Kachani s’est dite convaincue que la situation imposée par l’épidémie n’a fait que reporter et non annuler les activités programmées par l’association notamment celles mettant en relief le rayonnement du Royaume, outre des programmes de formation au profit des jeunes Marocains établis en Turquie.

La situation épidémiologique a certains eu un impact sur les membres de la communauté marocaine mais elle a surtout révélé les valeurs de solidarité et d’entraide qui caractérisent les Marocains en particulier face aux épreuves.

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