Sahara / Espagne – Des activistes des droits de l’homme à Gérone appellent à “l’arrestation” de Brahim Ghali
Protestation. Des acteurs associatifs de la ville de Gérone et de la région catalane ont organisé, vendredi soir, une manifestation de protestation devant le siège de la Délégation du gouvernement espagnol pour demander l’arrestation immédiate de Brahim Ghali, chef du Polisario, admis dans un hôpital espagnol en cachette sous une fausse identité algérienne.
Selon l’agence MAP : “Les participants à cette manifestation ont réclamé l’arrestation du chef des séparatistes pour qu’il soit jugé pour les crimes qu’il a commis contre des victimes marocaines et espagnoles.”
Venus de plusieurs villes voisines, des dizaines de membres de la communauté marocaine résidant dans la région ont pris part à cette protestation pour exprimer leur colère vis-à-vis de l’attitude du gouvernement espagnol ayant permis à ce mercenaire d’échapper à la justice, souligne la même source.
“Ils ont brandi des pancartes appelant à poursuivre devant les tribunaux espagnols le criminel Brahim Ghali accusé de viol, d’enlèvement, de génocide et de violations graves des droits de l’homme, réclamant l’activation du mandat d’arrêt émis contre lui en 2016”, note la même source.
Les représentants des associations marocaines de la société civile de Gérone et dans la région catalane ont unanimement fait part de leur rejet total de la décision du gouvernement espagnol permettant à ce criminel d’entrer à son territoire, soulignant que “cet acte est contraire au droit espagnol et international et à l’esprit de coopération, de partenariat et de bon voisinage entre le Maroc et l’Espagne, ajoute la MAP.
Du côté espagnol, Madrid a justifié son geste par “des raisons humanitaires” sans plus de précision. Ghali a été hospitalisé depuis une semaine pour un traitement d’urgence contre le Covid-19, selon les autorités espagnoles. Le journal La Razon avait rapporté que l’affaire de Ghali a été négocié en catimini entre Alger et Madrid.