Affaire Pegasus – Le leader du PAM, Abdellatif Ouahbi veut une réunion d’urgence avec les ministres Bourita et Laftit au Parlement
Conformément aux consignes du secrétaire général du Parti authenticité et modernité (PAM), Abdellatif Ouahbi, le groupe parlementaire du parti à la Chambre des représentants a adressé une demande au président de la commission des Affaires étrangères, de la Défense nationale, des Affaires islamiques et des Marocains à l’étranger pour la tenue d’une réunion d’urgence de cette commission, en présence du ministre des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger, en vue de discuter des informations sur la question de « l’espionnage » à travers l’utilisation du programme Pegasus.
Selon le site arabophone pam.ma,
M. Ouahbi a également exhorté le groupe parlementaire du PAM à convoquer le ministre de l’Intérieur devant la Commission de l’intérieur, des Collectivités locales, de l’Habitat et de la Politique de la ville, pour débattre “des informations colportées” par certains milieux hostiles au Royaume et certains médias internationaux sur “les accusations d’espionnage” et mise sur écoute d’un certain nombre d’hommes politiques et de journalistes marocains et étrangers, par le biais de cette technologie israélienne.
+ « Ces rumeur délétères qui se propagent dans les médias » +
Pour rappel, au Maroc, le parquet général a annoncé, mercredi dernier, l’ouverture d’une enquête judiciaire sur de « fausses allégations et accusations » reprochant au Royaume d’avoir eu recours au logiciel Pegasus.
«Le Maroc nie catégoriquement les allégations malveillantes dont il fait l’objet. Et le Maroc est en mesure d’affirmer clairement afin de couper court à ces rumeurs délétères qui se propagent dans les médias, que NSO, la société israélienne qui semble-t-il est le fournisseur du logiciel dont nous parlons, le logiciel Pegasus n’a jamais eu de liens contractuels ou commerciaux avec le Maroc», a affirmé, vendredi soir sur BFM TV, Me Olivier Baratelli, l’avocat du Maroc en France.
Et d’ajouter que «le Maroc n’a jamais fait appel à la société NSO et n’a jamais utilisé de logiciel Pegasus».