Le ministre de la Justice tient une séance de travail avec l’Association des barreaux du Maroc
Le ministre de la Justice, Abdellatif Ouahbi a tenu, vendredi, une séance de travail avec le bureau de l’Association des barreaux du Maroc.
Au cours de cette réunion, les membres de l’association ont soulevé un ensemble de points qui concernent leur profession, dans un contexte marqué par la pandémie du Covid-19 et son impact sur la justice et le travail des avocats.
Dans ce contexte, indique un communiqué de l’Association des barreaux du Maroc, M. Ouahbi a exprimé sa fierté d’appartenir à cette profession, avant d’exposer un ensemble de clarifications sur ses déclarations publiées par certains médias au sujet de la profession d’avocat.
Le ministre de la Justice a également assuré que son département considère l’association comme son seul interlocuteur concernant la gestion des affaires de la profession au niveau national et le bâtonnier et les Ordres au niveau local.
Ouahbi a saisi cette occasion pour présenter une série de mesures d’ordre législatif et institutionnel que son département compte mettre en œuvre en vue de renforcer le système judiciaire et promouvoir la profession d’avocat, plaidant pour la coopération constructive et le dialogue sérieux qui doivent régir la relation entre le ministère de la Justice et l’Association des barreaux au Maroc.
Il s’est engagé dans ce cadre à œuvrer pour la réalisation d’acquis qualitatifs au profit de la profession et pour la préservation de la dignité des avocats, en proposant des solutions juridiques à leurs revendications sociales et dans le domaine des impôts.
Le ministre de la Justice a, par ailleurs, évoqué le plan législatif de son département, dont la promulgation de la loi sur la profession d’avocat à la fin de l’année 2022, la création d’un institut de formation après la révision des critères d’admission, l’élargissement du champ d’action de l’avocat par la réforme du système de l’assistance judiciaire, en plus de l’arsenal pénal, qui est en cours de finalisation et qui sera soumis à l’association pour présenter son avis au sujet de ses dispositions, et le chantier de la digitalisation du système judiciaire pour consolider son efficacité et sa rapidité au profit des citoyens et des justiciables.