Débat à Rabat sur les répercussions de la pandémie de Covid-19 sur les traiteurs
Les répercussions de la pandémie de Covid-19 sur les traiteurs dans la région de Rabat-Salé-Kénitra ont été abordées lors d’une rencontre de sensibilisation organisée, mercredi à Rabat, par la Chambre du commerce, de l’industrie et des services de la région.
L’accent a été mis, au cours de cette rencontre, sur l’importance d’apporter du soutien à ce secteur, en prenant les mesures nécessaires pour l’aider à sortir de la crise due à la Covid-19.
Le président de la Chambre de commerce, d’industrie et de services de Rabat-Salé-Kénitra, Hassan Sakhi, a indiqué que l’objectif de ce débat est de jeter la lumière sur les nouveautés concernant ce secteur dans la conjoncture difficile de pandémie. Ce secteur a connu une évolution remarquable avant la crise de Covid-19, en raison de sa corrélation avec la restauration et l’événementiel et de la place de la région comme pôle d’attractivité national et international, a-t-il dit.
Il a affirmé que la Chambre est engagée à partager les préoccupations des professionnels du secteur et à prendre part à la réflexion sur les réalisations déjà accomplies et qu’il convient de consolider à la lumière de la reprise observée dernièrement et du développement des activités en lien avec ce créneau, afin de sortir définitivement de la crise.
De son côté, Zahra Batmi, membre du conseil de la région et professionnelle du secteur, a mis en avant la crise profonde que vivent les traiteurs à cause de Covid-19, ajoutant que cette rencontre vise à examiner les problèmes et les solutions à y apporter, ainsi que les formules à adopter pour communiquer avec les institutions.
Aziz Merjani, membre de la Chambre, a souligné que des centaines d’entreprises ont dû cesser leurs activités, alors que d’autres risquent le même sort, ajoutant que cette réunion vise à élaborer une feuille de route avec le concours d’universitaires et d’acteurs de ce domaine.
Intervenant par la même occasion, Mustapha Sadess, chercheur et politologue, a estimé que les professionnels doivent affronter une crise qui risque de se prolonger encore, suggérant l’organisation de cette activité par l’élaboration de lois, la restructuration du secteur et la désignation d’interlocuteurs représentant les traiteurs.