Vidéo – M. Ouahbi : Notre gouvernement sera « meilleur » en raison de son harmonie, de sa vision et de l’existence d’un leadership
Le ministre de la Justice, Abdellatif Ouahbi aindiqué, lors de son passage à l’émission « Sans langue de bois » diffusée vendredi en direct surMed Radio, que l’administration n’est pas efficace et fonctionne « lentement », assurant avoir de la volonté pour accomplir et changer « beaucoup de choses » au profit des Marocains.
M. Ouahbi a souligné que la tâche la plus délicate du ministère de la Justice est liée à la législation, car c’est ce département qui prépare les lois qui concernent la vie des citoyens et les procédures avec lesquelles ils sont jugés devant les tribunaux.
Interrogé sur le cumul des responsabilités, entant que ministre de la Justice, secrétaire général du Parti authenticité et modernité et président du conseil communal de Taroudant, Il a indiqué qu’il est connu pour déléguer ses pouvoirs, comme c’est le cas avec Samir Koudar et Fatima Saadi qui occupentdésormais les fonctions de secrétaires généraux adjoints et veillent ainsi sur la gestion des affaires du parti.
En ce qui concerne le ministère de la Justice, a-t-il expliqué, j’ai délégué les pouvoirs de la délégation interministérielle aux droits de l’Homme et demandé aux directeurs et conseillers d’exercer leurs missions, ajoutant avoir délégué aussi ses pouvoirs de président du conseil de Taroudant à ses vice-présidents qui travaillent de façon collective en dépit de la différence de leur appartenance politique.
« Mon souci a toujours été de me concentrer sur le poste de secrétaire général pour restaurer la position et la valeur du parti, mais le bureau politique et le conseil national ont décidé que le secrétaire général devra diriger l’équipe du parti au sein du gouvernement», a-t-il confié.
Concernant les relations avec le chef du gouvernement, Aziz Akhannouch, M. Ouahbia fait savoir que « le conflit avec le Rassemblement national des indépendants était une lutte normale, qui s’inscrit dans le contexte de la compétition électorale ».
« M. Akhannouch m’a assuré que ce conflit fait partie du passé et que la situation actuelle exige une coopération et une action commune », a-t-il confié.
Et d’ajouter : « Avec le temps, j’ai découvert que le chef du gouvernement était un homme attentif, ouvert au dialogue, ne s’immisce jamais pas dans mes compétences en tant que ministre de la Justice et exprime constamment sa volonté de coopérer dans tout ce qui concerne les affaires du ministère de la Justice », relevant que le chef du gouvernement « a une grande capacité à gérer l’équipe gouvernementale » et qu’il s’agit d’un homme « qui ne parle pas assez mais qui travaille beaucoup ».
Il a fait remarquer que la particularité du gouvernement actuel réside dans le fait que la majorité de ses membres en sont à leur première expérience gouvernementale, précisant que le gouvernement travaille actuellement « avec sérieux et responsabilité » sur un certain nombre de décrets, notamment ceux relatifs à la protection sociale.
Le ministre de la Justice a estimé que le gouvernement actuel sera « meilleur » que ses prédécesseurs, en raison de l’harmonie et de l’existence d’une vision et d’un leadership. « Il y a du bon travail qui est mené au niveau de tous les départements ministériels et j’en suis satisfait », a-t-il déclaré.
M. Ouahbi a par ailleurs affirmé que le parti du Tracteur a abattu un excellent travail lui permettant d’obtenir des résultats « très honorables » notamment lors des élections du 08 septembre.
Il a souligné que le PAM « a conservé sa deuxième place sur l’échiquier politique national après avoir changé son discours et renouvelé ses relations avec les autres partis politiques et en se transformant en un parti normal qui a su convaincre les citoyens avec un nouveau discours ».
En tant que président du conseil communal Taroudant, M. Ouahbi a affirmé que le développement de cette région lui tenait à cœur et qu’il avait une dette à l’égard de cette ville et de ses populations.
C’est dans ce cadre qu’il a déploré la situation du complexe culturel de la ville, qui a été construit il y a des années, et qui est resté hors de service.
Immédiatement après avoir été élu à la présidence du conseil communal, a-t-il informé, j’ai décidé d’édifier un institut musical à l’intérieur de ce complexe culturel.
Lors d’une visite de terrain en compagnie du ministre de la Jeunesse, de la Culture et de la Communication, qui a exprimé le soutien de son département à ce projet, le délégué de ce ministère a estimé que la réalisation de l’institut n’aura aucun impact positif, sachant que ce délégué n’a jamais organisé la moindre activité culturelle, à l’exception des initiatives prises par le gouverneur de la province de Taroudant, a-t-il expliqué.
M. Ouahbi a assuré avoir déployé les efforts nécessaires pour équiper cet institut avec les instruments de musique nécessaires au profit d’enfants qui n’ont jamais bénéficié de ces services, ajoutant que les responsables de la ville lui ont confié que ce délégué « fait obstacle à toute initiative culturelle ».