Plus de 50.000 plaignantes accueillies par les cellules de prise en charge des femmes victimes de violences

Les cellules de prise en charge des femmes victimes de violences auprès des différents tribunaux du Royaume ont accueilli, au cours de l’année 2020, 51.147 plaignantes, organisé 20.287 séances d’écoute et réalisé 159 enquêtes sociales, avec des visites dans 39 centres d’accueil et institutions de protection sociale.

En réponse à une question écrite du groupe parlementaire du Parti authenticité et modernité(PAM), le ministre de la Justice, Abdellatif Ouahbi a indiqué que depuis l’entrée en vigueur de la loi relative à la lutte contre les violences faites aux femmes en 2018, le ministère de la Justice a mobilisé tous les moyens pour s’acquitter de ses attributions en tant qu’acteur principal dans le domaine de la protection des femmes contre la violence, ajoutant que son département va réserver cette annéed’importants postes budgétaires pour lerecrutement d’assistances sociales en vue d’aider les femmes dans leurs relations avec les tribunaux.

Dans ce cadre, a-t-il ajouté, le ministère de la Justice a adapté les cellules de prise en charge des femmes victimes de violences au niveau des tribunaux de première instance et des cours d’appel aux dispositions de l’article 10 de la loi relative à la lutte contre les violences faites aux femmes, relatives à la création de cellules d’accompagnement des femmes victimes de violences, en tenant compte des principes de spécialisation et de parité.

Le ministère de la Justice a également facilitél’accès des femmes à ces cellules installées auprès des tribunaux et préparé des brochures pour faire connaître leurs compétences et prestations et pour sensibiliser aux droits garantis par la loi aux femmes victimes de violences.

M. Ouahbi a relevé que des programmes de formation et de formation continue ont été organisés au profit des cadres de ces cellules, avec la participation de représentants d’autres secteurs et d’associations actives dans le domaine, ce qui permettra le renforcement de la coordination avec tous les acteurs impliqués dans le processus de prise en charge des femmes victimes de violences.

Les mécanismes d’assistance juridique aux femmes victimes de violences ont été en outre renforcés et améliorés, en activant le rôle desassistantes sociales qui fournissent des services à caractère socio-juridique, tels que l’accueil et l’écoute des femmes victimes, en leur apportant un soutien psychologique, en les orientant vers l’autorité compétente et en les accompagnantdurant les différentes étapes du procès, en plus de les informer de leurs droits fondamentaux qui leur sont garantis par la loi.

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