M. Sekkouri : « Le dialogue social, un mécanisme pour assurer l’équilibre entre le développement économique et social »

Le ministre de l’Inclusion économique, de la Petite entreprise, de l’Emploi et des Compétences, Younes Sekkouri a affirmé, lundi à Rabat, que le dialogue social constitue un mécanisme visant à assurer un équilibre entre le développement économique et social.

S’exprimant lors de la réunion de la Commission du secteur privé pour le dialogue social, tenue avec les syndicats les plus représentatifs, la Confédération générale des entreprises du Maroc (CGEM) et les départements ministériels concernés, M. Sekkouri a fait savoir que le gouvernement vise ainsi à institutionnaliser une nouvelle ère du dialogue social, en tant que niveau avancé de la démocratie participative. Le ministre a également précisé que cette réunion intervient dans le sillage des rencontres tenues les 24 et 25 février dernier sous la présidence du Chef du gouvernement, M. Aziz Akhannouch, ajoutant que le gouvernement accorde une importance particulière au dialogue social, conformément aux instructions de SM le Roi Mohammed VI et aux dispositifs de la Constitution marocaine.

 « Lancement d’un échange constructif et efficace selon une approche participative » 

Dans ce sens, cette réunion initiale pour le dialogue social avec le secteur privé va être dédiée à la détermination de l’ordre du jour et des différents axes qui vont être traités, ainsi que l’approbation de la méthodologie du travail et des délais, a noté M. Sekkouri.

Évoquant les objectifs du dialogue social, le ministre a mis en avant l’importance de convenir à des accords applicables, la préservation des intérêts de toutes les parties, la mise en place de la politique sociale du gouvernement, en plus d’aboutir à des conclusions qui tendent vers l’incarnation du travail décent, la valorisation du capital humain, et la promotion des relations professionnelles, en faveur des employés marocains et de la compétitivité de l’entreprise marocaine.

Par ailleurs, le ministre a souligné que le programme gouvernemental vise à renforcer les bases de l’État social en plaçant les attentes des citoyens au centre des programmes et politiques publiques, notant toutefois que ce défi ne peut être relevé qu’à travers « l’adhésion de tous les partenaires sociaux et économiques ».

Pour sa part, le président de la commission sociale à la CGEM, Hicham Zouanat, a fait savoir que ce premier round du dialogue social avec le secteur privé revêt une grande importance, étant donné qu' »il constitue le lancement d’un échange constructif et efficace selon une approche participative ». « On espère que la réunion soit riche en propositions et équilibrée », a-t-il dit, notant que les conclusions doivent répondre aux besoins des employés, de l’entreprise, et du gouvernement, tout en prenant en considération les contraintes de ces trois

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