Tanger: M. Azoulay reçoit le prestigieux prix “Award for lifetime service to Dialogue of cultures”
M. André Azoulay, Conseiller de Sa Majesté le Roi, a reçu, vendredi à Tanger, le prestigieux prix “Award for lifetime service to Dialogue of cultures”, en reconnaissance de son engagement et de ses efforts en faveur du dialogue interculturel et inter-civilisationnel.
Ce prix, décerné par le projet Aladdin lors de la cérémonie d’ouverture de la conférence internationale “Dialogue de Tanger”, constitue une marque de reconnaissance à la contribution précieuse de M. Azoulay au rapprochement des cultures et à la promotion des valeurs de coexistence, de tolérance et du vivre-ensemble.
S’exprimant à cette occasion, M. Azoulay s’est dit heureux de recevoir ce prestigieux prix dans cette ville, carrefour de cultures et de civilisations.
“Mon pays est reconnu aujourd’hui à travers cette distinction qui m’est donnée. Ce prix est remis à mon pays et à mon Roi”, a-t-il affirmé.
Il a, par ailleurs, souligné l’importance de cette rencontre qui se veut l’occasion de débattre de plusieurs questions d’actualité liées à la coexistence interreligieuse et au dialogue interculturel, et d’examiner les moyens de construire la paix à travers la culture.
“Vous êtes réunis aujourd’hui à Tanger vu que le Maroc a su trouver la voie et parvenir à ce consensus, qui est celui d’une nation et d’une société, en terre d’Islam dans le monde arabe, qui dit la modernité”, a-t-il expliqué, soulignant que le Royaume constitue un carrefour des civilisations et un modèle de coexistence et de convergence de cultures et de religions.
“Sachez que chaque année des dizaines de milliers de musulmans venant du Maroc et d’ailleurs et des dizaines de milliers de juifs venant du Maroc et d’ailleurs se réunissent à Essaouira pour le bonheur d’être ensemble”, a-t-il poursuivi, notant que “le Maroc a cette capacité à la fois d’écoute et de respect de la vérité pour tous”.
“Nous sortons de cet exercice de vérité partagée et de dignité respectée pour tous, plus confiants et engagés que jamais à faire de cette boussole marocaine un repère”, a-t-il souligné, précisant que “le Maroc a non seulement trouvé ses repères, mais les a transformé en une réalité sociale pour tout un peuple et toute une nation”.
“Le Maroc a réussi à faire ce consensus historique existant entre le Roi et le peuple, qui est sans précédent pour moi, en tant que citoyen marocain”, a-t-il noté, ajoutant que “nous n’avons jamais atteint ce degré de consensus et de prise de conscience et d’engagement collectifs”.
Après avoir rappelé l’objectif de la création de l’Alliance des civilisations des Nations Unies, M. Azoulay s’est dit heureux de voir le Maroc appartenir au groupe de haut niveau des Nations Unies, qui a réfléchi à la feuille de route de l’Alliance.
Il a, par ailleurs, rappelé le contenu du message adressé par SM le Roi Mohammed VI aux participants à la Conférence de lancement du projet Aladdin, dans lequel le Souverain avait affirmé: “Ma lecture de l’holocauste et celle de mon peuple ne sont pas celle de l’amnésie. Notre lecture est celle d’une blessure mémorielle que nous savons inscrite dans l’un des chapitres les plus douloureux, dans le panthéon du patrimoine universel”, relevant que ce discours venait du Commandeur des croyants et du direct descendant du Prophète Sidna Mohammed.
Il a également rappelé le message Royal adressé aux participants à la table ronde de haut niveau au siège de l’ONU sur “le pouvoir de l’éducation pour prévenir le racisme et la discrimination : le cas de l’antisémitisme”, dans lequel le Souverain avait affirmé que “l’antisémitisme est l’antonyme de la liberté d’expression”, ajoutant que “c’était le discours de mon Roi, c’était le miroir de ce qu’on pense du Maroc”.
Organisée par le ministère des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger, en partenariat avec le Projet Aladdin et l’Alliance des Civilisations des Nations Unies (UNAOC), sous le thème “Vers une nouvelle lumière partagée”, cette rencontre vise à discuter principalement des moyens de construire la paix à travers la culture, de l’importance des facteurs économiques dans la dynamique des relations entre l’Occident et le monde islamique, et des problématiques liées aux nouvelles technologies et au changement climatique en Afrique et au Moyen-Orient, ainsi que des perspectives, à court et moyen termes, au Moyen-Orient et en Afrique du Nord.