Congrès international à Rabat sur la « Valorisation des Ressources Naturelles »

Les travaux du congrès international « Valorisation des Ressources Naturelles : Rôle de la Recherche Scientifique dans le Cadre du Nouveau Modèle de Développement » (VARENA 22), ont débuté, jeudi à la faculté des sciences de l’université Mohammed V de Rabat.

Cette rencontre de trois jours, organisée sous le signe « le rôle de la recherche scientifique dans le Nouveau modèle de développement », se veut une occasion d’échanger sur les objectifs de développement et la valorisation des ressources humaines.

Le programme de ce congrès, qui connait la participation de plus de 300 participants du Maroc et de l’étranger, comporte des conférences plénières, des communications, des ateliers et des posters mettant en exergue les plus récentes découvertes dans toutes les disciplines en relation avec les ressources naturelles.

VARENA-22 s’intéresse à la diversité des ressources naturelles, qu’elles soient d’origine marine ou terrestre. Cette diversité est considérée comme une composante importante et indispensable pour assurer le fonctionnement des économies modernes.

Les ressources naturelles peuvent être considérées comme des biens en capital naturel, distincts du capital matériels et humains dans la mesure où ils ne sont pas créés par l’activité humaine, soulignent les organisateurs. En effet, les ressources naturelles ne peuvent être comprises que dans une relation fonctionnelle entre les éléments (minéraux, plantes, animaux…), l’environnement qui les « produit » (écosystème) et la société qui en use. Cette relation dépend étroitement de la technologie, de l’état des connaissances, du contexte économique et social.

En marge de de la séance d’ouverture de ce congrès international, trois conventions de partenariat et de coopération dans les domaines de la recherche universitaire et scientifique et de l’échange académique entre la faculté des sciences de Rabat, la faculté des sciences et technique relevant de l’université Cheikh Anta Diop de Dakar, l’organisme Andalutek et la société d’études et d’exploitation Setexan.

Cette séance a été marquée par la présence notamment du secrétaire perpétuel de l’Académie Hassan II des Sciences et Techniques, Omar Fassi Fihri, et le doyen de la faculté des sciences et technique relevant de l’université Cheikh Anta Diop de Dakar, Mamadou Sidibé.

Au Maroc, la biodisponibilité des ressources naturelles constitue une source potentiellement infinie de matériaux précieux ainsi qu’un habitat pour la faune et la flore sauvages. Cependant, la demande en ressources connexes (énergie, produits agroalimentaires, chimiques, pharmaceutiques, transports, matériaux de construction et eau) est en perpétuelle augmentation, ce qui impose aux scientifiques de prendre en compte plusieurs défis pour la valorisation et l’utilisation optimale des ressources naturelles grâce à la mise en place de processus et de systèmes innovants et opérationnels dans le contexte du développement durable et du partage équitable des avantages tirés de l’exploitation des ressources naturelles, relève-t-on.

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