Le gouvernement pleinement engagé dans la mise en œuvre des importants chantiers prévus par la Constitution de 2011 (M. Ouahbi)

Le gouvernement est pleinement engagé, à travers son programme 2021-2026, à parachever la mise en œuvre des importants chantiers qui découlent de de la réforme de la Constitution de 2011, en vue de consolider leschoix démocratiques et de consacrer les droits de l’Homme et la primauté de droit, a affirmé, mardi à Rabat, le ministre de la Justice, Abdellatif Ouahbi

S’exprimant lors de la dernière rencontre des concertations régionales en vue de l’élaboration du rapport national au titre du quatrième cycle de l’Examen périodique universel (EPU), organisée par la Délégation interministérielle aux droits de l’Homme (DIDH), M. Ouahbi a indiqué que la Délégation a réussi, dans un court délai, à tenir 12 rencontres régionales de concertation sur le mécanisme de l’EPU, dans le cadre des préparatifs pour la présentation dudit rapport en novembre prochain.

Cette initiative vise à placer les questions des droits de l’Homme et l’interaction avec les mécanismes onusiens compétents au cœur des préoccupations des différents acteurs concernés par leur promotion à l’échelle territoriale, avec le même degré d’intérêt qu’au niveau national, a-t-il poursuivi lors de cette réunion régionale organisée au niveau de Rabat-Salé-Kénitra, en présence des représentants des départements gouvernementaux, des organisations de la société civile, d’universitaires et de partenaires internationaux de la DIDH.

Selon le ministre, cette réunion est la dernière étape du processus de concertation nationale, qui sera parachevé par des rencontres avec le Parlement et les organisations de la société civile, avant de passer à l’étape de préparation finale pour discuter du rapport national.

M. Ouahbi a rappelé que la vision du gouvernement est basée sur une démarche dans laquelle les droits de l’Homme constituent un enjeu transversal majeur dans les politiques publiques, et dont l’engagement à sa mise en œuvre est une responsabilité partagée entre les différents acteurs, ce qui fait du débat public et de la coopération un facteur constant dans la politique gouvernementale en matière des droits de l’Homme, qui a aujourd’hui besoin d’initiatives qualitatives.

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