Rabat: clôture du 14ème Festival international « Enfants de la paix »
Le rideau est tombé, samedi soir à Rabat, sur la 14ème édition du Festival international »Enfants de la paix », le temps d’un voyage festif aux quatre coins de la planète à la découverte de la diversité et de la richesse culturelle.
Tenue au siège de l’Organisation du monde islamique pour l’éducation, les sciences et la culture (ICESCO), la cérémonie de clôture de cet événement, organisé du 25 au 31 juillet par l’Association Bouregreg sous le patronage d’honneur de SAR la Princesse Lalla Meryem, a été ponctuée d’une série de performances musicales et artistiques interprétées avec brio par des enfants des délégations participantes.
Cette cérémonie, qui coïncide avec la glorieuse Fête du Trône, a été également marquée par des spectacles folkloriques présentés par des groupes marocains ayant mis en exergue la richesse et la diversité culturelle du Royaume.
S’exprimant à cette occasion, le directeur du Festival, Abderrahmane Rouijel, a indiqué que cette cérémonie de clôture, organisée en coopération avec l’ICESCO, connaît la participation de 36 pays, et la présentation de 26 spectacles, interprétés par les enfants des délégations participantes, dont des groupes marocains issus des différentes régions du Royaume.
Lancé pour la première fois en 1999, ce rendez-vous annuel s’assigne pour objectif la diffusion des cultures de la paix, de la cohabitation et de la tolérance dans le monde, a-t-il souligné dans une déclaration à « M24 », la chaîne d’information en continu de la MAP.
Pour sa part, le directeur général de l’ICESCO, Salim bin Mohamed Al Malik, a exprimé sa fierté des enfants « Ambassadeurs de la paix » ayant pris part de cette manifestation, tout en mettant en évidence l’importance de la paix, de la sécurité et de la quiétude dans le développement. « Fier que vous soyez des ambassadeurs de la paix, avec laquelle vous dessinez un nouveau tableau magnifique, et vous envoyez au monde entier un message qui dit non aux guerres, non aux attentats, non à l’injustice, non à la haine et à la trahison, et un autre message qui dit à tout le monde, nous, les enfants, sommes le plus beau cadeau offert à l’humanité. Nous semons l’espoir, tissons les rêves et appelons à l’amour », s’est-il réjoui.
Tout en appelant les « oiseaux de la paix » à commencer leur « envolée » toujours souriante, en prenant soin de leurs parents en tant que première étape pour atteindre toutes les valeurs qu’il leur appartient de réaliser, M. Al Malik a fait part de la décision de l’ICESCO d’attribuer un prix annuel d’encouragement aux meilleures initiatives dans le domaine des enfants ambassadeurs de la paix, ainsi que de consacrer une journée de célébration annuelle dédiée à l’exposition des œuvres des enfants.
De son côté, le Secrétaire général du ministère de la Culture, de la jeunesse et de la communication, Mustapha Taimi, a salué l’ICESCO, l’Association Bouregreg, ainsi que l’ensemble des organisateurs pour avoir contribué à la réussite de cette édition du Festival, au regard de son rôle dans la consécration des valeurs de la paix, du pluralisme et de la coexistence entre les enfants du monde entier.
Cette édition, dont le programme a été marqué par des spectacles musicaux et des soirées animées par les différentes délégations, a connu la participation de 38 pays et d’environ 450 enfants des différents continents.
Des enfants représentant plusieurs pays ont déjà lancé, lundi depuis le siège du Parlement marocain, un appel à la paix, en langues arabe, anglaise et amazighe, dans lequel ils ont exprimé leur souhait de voir la paix régner à travers le monde.
Dans leur plaidoyer, ils ont appelé « à ce que la paix devienne la langue parlée par tous, sans exception ».
« Ici, sur le sol du Royaume du Maroc, terre de paix, de tolérance et d’amour, ici, nous, enfants du monde, nous rencontrons de l’Est et de l’Ouest du globe, de son Nord et de son Sud. Nous voici unis par notre amour de la paix et notre désir ardent qu’elle règne sur tous les coins du monde et qu’elle devienne la langue parlée par tous, sans exception. Non, nous ne rêvons pas », lit-on dans leur message.