La Ministre Leila Benali expose lors du congrès du Bassin Sédimentaire d’Afrique de l’Ouest les piliers de l’ambitieuse stratégie énergétique du Royaume

La ministre de la Transition énergétique et du Développement durable, Mme Leila Benali, a
affirmé que l’engagement du Maroc dans la transition énergétique est un « choix politique
préventif » lancé par Sa Majesté le Roi Mohammed VI, il y a plus d’une décennie, à travers
une stratégie énergétique ambitieuse basée principalement sur trois piliers : les énergies
renouvelables, l’efficacité énergétique et l’intégration régionale, couplée à l’innovation,
l’adaptation et une forte composante locale.

Mme Benali a souligné dans un discours vidéo; devant la deuxième session du congrès du
Bassin Sédimentaire de l’Afrique de l’Ouest, actuellement organisée au Centre des congrès
Abdou Diouf à Diamñadio (30 km de Dakar), que le gaz naturel, qui est une énergie de
transition de base, est au centre de la stratégie énergétique du Royaume du Maroc, expliquant
que le gaz est nécessaire pour accélérer le déploiement des énergies renouvelables, et pour
l’efficacité énergétique, que ce soit dans la consommation ou dans la gestion et la flexibilité
des réseaux, ainsi que l’augmentation de la compétitivité industrielle. Rappelant que le gaz
naturel est « au centre de notre coopération régionale, notamment avec l’utilisation
d’infrastructures communes avec nos pays voisins.

La ministre a déclaré que l’écoulement du gazoduc Maghreb-Europe en Juin dernier était un
événement historique de plusieurs côtés, car c’est la première fois que le Maroc intègre le
marché international du gaz naturel liquéfié et que l’Afrique est approvisionnée de gaz par
l’infrastructure européenne.
Dans ce contexte, elle a souligné que le Maroc développait une infrastructure gazière
moderne, durable et résiliente digne du 21ème siècle, à travers la mise en place d’une ou
plusieurs centrales d’importation, et d’un réseau de gazoducs pour connecter les grands bassins
de consommation et assurer que ces infrastructures sont compatibles avec l’hydrogène, qui
représente la prochaine grande révolution dans le secteur de l’énergie en plus du carbone.