Face à la succession de crises globales, de nouveaux mécanismes de financement s’imposent (Mme. Benali)
De nouveaux mécanismes de financements s’imposent pour faire face aux différents risques qui guettent les économies mondiales, avec la succession de crises globales, a relevé, mardi à Marrakech, la ministre de la Transition énergétique et du développement durable, Leila Benali.
intervenant lors d’un panel sous le thème “Un nouveau mode d’action face aux challenges”, tenu dans le cadre des Assemblées annuelles du Groupe de la Banque mondiale (BM) et du Fonds monétaire international (FMI), Mme. Benali a estimé que les mécanismes de coopération monétaire internationale actuels doivent se réinventer pour s’orienter davantage vers les personnes les plus vulnérables.
Dans ce sens, Mme. Benali a appelé à une meilleure gestion des ressources financières, de manière qu’elle soit plus globale et inclusive, notant que les outils de financement du passé ne fonctionnent plus pour répondre aux défis d’aujourd’hui.
Pour ce qui est des crises climatiques, la ministre a mis l’accent sur le caractère intergénérationnel et transfrontalier de cette question, appelant à déployer un nouveau modèle d’action, notamment sur le plan financier, pour qu’il soit plus en phase avec les réalités actuelles.
“Il faut investir dans la durée, et avoir de la flexibilité dans la définition des mécanismes de financement”, a soutenu Mme Benali.
Les crises sont des occasions pour rebâtir nos économies, a-t-elle dit, avant de mettre en avant l’expérience marocaine dans la riposte aux différentes crises que le pays a connu et sa forte capacité de résilience.
Cet événement a réuni un ensemble d’intervenants de la société civile, et des acteurs de la finance pour explorer les moyens d’aider les pays à prévenir les crises et y faire face, tout en poursuivant leurs objectifs de développement.
Les travaux des assemblées annuelles de la BM et du FMI connaissent la participation de l’élite économique et financière mondiale pour débattre des grands enjeux liés notamment aux politiques de financement, à la croissance économique et au changement climatique.