Culture – Remise à Rabat du Prix de la culture amazighe au titre de l’année 2022

L’Institut Royal de la Culture Amazighe (IRCAM) a organisé, mardi à Rabat, la cérémonie de remise du Prix de la culture amazighe au titre de l’année 2022, et ce dans le cadre de la commémoration du 22ème anniversaire du Discours Royal d’Ajdir et de la création de l’Institut.

Dans une allocution à cette occasion, le secrétaire général de l’IRCAM El Houssain Moujahid,, a exprimé la solidarité de l’Institut envers les familles affectées par le séisme d’Al Haouz, mettant en avant le thème retenu pour cette édition « Tous pour renforcer les valeurs de solidarité dans notre culture marocaine ».

« Ce prix rend hommage à la culture amazighe sous toutes ses facettes et vise à reconnaître le travail des intellectuels et des créateurs qui y contribuent », a ajouté M. Moujahid dans une déclaration à la MAP, notant qu’une part importante du patrimoine littéraire et culturel amazigh trouve ses racines dans le Haut Atlas, grâce aux efforts des individus de cette région qui méritent d’être honorés.

+ Participation de 76 candidats, et 13 récompensés +

De son côté, le président de l’édition 2022 du Prix national de la culture amazighe, Karim Bensoukas, a mis en avant l’importance de ce prix à la fois sur le plan symbolique et pratique, notamment en matière de promotion de la langue et de la culture amazighes, notant que cette initiative symbolise également le contact permanent entre l’IRCAM et les milieux académiques au Maroc.

« Ces distinctions encouragent les créateurs actifs dans le domaine de la langue et de la culture amazighes au Maroc à persévérer dans leur engagement », a-t-il estimé.

Pour sa part, la présidente du comité du Prix, Sabah Allach, a précisé que le concours a enregistré la participation de 76 candidats, parmi lesquels 13 ont été récompensés, alors que 6 prix n’ont pas été décernés.

Elle a souligné que cette année, le comité n’a reçu aucune candidature dans les catégories du film, du manuscrit et de la traduction, invitant les créateurs et chercheurs à renforcer leur participation dans ces catégories, afin que le Prix national de la culture amazighe puisse pleinement s’inscrire dans le panorama culturel.

Ainsi, le Prix national de la créativité littéraire amazighe a été attribué à Fadma Feras pour son roman intitulé « Nafatat », tandis que le Prix national de la créativité littéraire amazighe (poésie) a été remis à Mohammed Ziadi pour son recueil de poèmes baptisé « Jamarat Wa Jalid », alors que le Prix national des études et recherches (histoire) est revenu à Benlahcen Ali pour son ouvrage « Ait Ouriaghel, une approche historico-sociétale à travers de nouveaux documents ».

+ Préserver et promouvoir la culture amazighe dans tous ses états +

Le Prix national des études et recherches (sciences politiques) a été décerné à Rachid Sayeh pour son travail intitulé « L’Amazighité sur la scène politique au Maroc: Analyse des perspectives des acteurs politiques sur l’Amazighe », tandis que le prix national des applications et ressources numériques (applications) est revenu à Mohammed Abourat pour son travail intitulé « Assanabil Al Mohamassa ».

S’agissant du Prix national des médias et de la communication (presse visuelle), il a été attribué à Ghizlane Issami pour son travail intitulé « Santé », alors que le Prix national des médias et de la communication (presse audio) est revenu à Said Houssni pour son émission « Limada dahaba al Kalam? ».

Pour ce qui est du Prix national de la chanson amazighe (chanson traditionnelle), il a été remporté par Fateh Aarab pour sa chanson « Mon pays est mon sang » et Ihssain Chiban pour sa chanson « Qu’est-ce qui t’arrive, mon cœur? », tandis que le Prix national de la chanson amazighe (chanson moderne) est revenu à Nouh El Otmani pour sa chanson intitulée « Al-Zawal », alors que le Prix national du théâtre a été décerné à la pièce « Sfoumato » de la troupe professionnelle Amazighe de recherche dramatique – Tiznit.

Le Prix national de la danse collective est revenu, quant à lui, à un show de la troupe Gnaoua Khamlia et à la troupe « Ahidous » de la région de l’Oriental (Debdou, Taourirt). Cette initiative vise à promouvoir la culture amazighe sous toutes ses expressions en soutenant ceux qui la produisent, que ce soient des artistes, des créateurs, des penseurs ou des chercheurs.

Au programme de la commémoration du 22ème anniversaire du Discours Royal d’Ajdir figurent une table ronde sur le thème la culture amazighe, ainsi qu’une exposition des publications de l’IRCAM. Créé par dahir le 17 octobre 2001, l’IRCAM vise à préserver et promouvoir la culture amazighe dans tous ses états.

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