Le projet de loi relative aux peines alternatives donne une nouvelle chance au condamné et la profession d’avocat ne peut échapper à l’ordre public (Ministre de la Justice)
« Les peines d’intérêt public prévues par le projet de loi sur les peines alternatives donnent aux condamnés l’occasion de réfléchir, sans les priver de leur environnement familial, afin de maintenir l’équilibre sociétal et de parvenir à l’intégration ». a déclaré M. Ouahbi dimanche 29 octobre, lors de son passage à l’émission « invité de la semaine » sur « Médi 1 TV^ ».
Soutenant que l’adoption de l’idée de peines alternatives par le système pénal marocain est justifiée pour réhabiliter les condamnés dans leur environnement naturel, en leur fournissant un travail qui profite à la société.
À cet égard, le ministre a souligné que le projet n’a pas renoncé à la punition, mais a cherché à la développer pour atteindre l’objectif de réhabilitation, d’éducation et d’humanisation des politiques pénales.
Selon Ouahbi, il s’agit d’une nouvelle philosophie en matière de punition, mise en avant par Sa Majesté le Roi depuis 2009, confirmant que les peines d’emprisonnement ne sont pas nécessairement la seule solution possible pour faire face aux crimes, autant qu’elles peuvent faire partie des solutions.
Concernant la profession d’avocat, M. Ouahbi a confirmé qu’il est nécessaire de réglementer la profession dans le cadre de la loi. Soulignant que cette profession ne peut échapper à l’ordre public.
Par ailleurs, le Ministre a soutenu que compte tenu de sa responsabilité ministérielle et son rôle dans le domaine législatif ; Il reste ouvert aux suggestions des avocats et avocates, ainsi qu’à celles des institutions et d’autres parties concernés.
M. Ouahbi a indiqué que la profession d’avocat est liée à d’autres parties, telles que l’État et ses institutions, la magistrature et la police judiciaire, soulignant que la profession réglemente le rôle d’un avocat dans sa relation avec toutes ces parties.