Le Sommet saoudo-africain réaffirme la nécessité du respect de la souveraineté des Etats et de la non-ingérence dans leurs affaires intérieures
Le Sommet saoudo-africain, tenu vendredi à Riyad, a adopté une feuille de route commune érigeant comme fondements de toute coopération entre les deux parties dans les domaines politique, sécuritaire et militaire les principes de respect de la souveraineté des Etats, de non ingérence dans leurs affaires intérieures, de bon voisinage et de respect mutuel ainsi que des intérêts communs, conformément au Droit international.
La “Déclaration de Riyad” ayant sanctionné les travaux de ce Sommet a salué l’action du Royaume du Maroc au sein de l’Africa Focus Group, relevant de la Coalition Internationale contre Daech.
Le document a mis l’accent sur la nécessité de la coordination des efforts pour lutter contre le terrorisme et toute forme d’extrémisme et du renforcement de la coopération en matière de lutte contre le crime organisé transfrontalier, le trafic de drogues et des psychotropes, le blanchiment d’argent et les réseaux de trafic internationaux, dans l’objectif d’assurer la sécurité et la stabilité des pays et de leurs peuples.
Sa Majesté le Roi Mohammed VI a été représenté à ce Sommet par le Chef du gouvernement, Aziz Akhannouch.
La délégation marocaine à cette réunion de haut niveau comprenait également le ministre des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger, Nasser Bourita.
Faisaient partie également de la délégation marocaine, l’ambassadeur du Maroc à Riyad, Mustapha Mansouri, l’Ambassadeur-représentant permanent du Maroc auprès de l’Union Africaine, Mohamed Arrouchi, le directeur du Machrek, du Golfe et des organisations arabes et islamiques au ministère des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger, Fouad Akhrif, le directeur du Grand Maghreb et des Affaires de l’Union du Maghreb Arabe et de l’Union Africaine, Hassan Boukili, ainsi que des cadres du ministère des Affaires étrangères et des missions du Maroc au Caire et à Addis-Abeba.