Éléments inscrits au Patrimoine culturel immatériel de l’UNESCO: le Maroc toujours à l’avant-garde des pays africains
Après la reconnaissance de l’art du Malhoun comme Patrimoine culturel immatériel de l’Humanité, le Maroc figure toujours à l’avant-garde des pays africains en termes d’éléments inscrits sur la prestigieuse liste de l’UNESCO.
Suite à l’approbation de la demande d’inscription du Malhoun sur la liste représentative du Patrimoine culturel immatériel de l’Humanité de l’UNESCO, le Royaume aura introduit 13 éléments de son patrimoine dans cette liste, se maintenant ainsi à la tête des pays africains, indique le ministère de la Jeunesse, de la Culture et de la Communication dans un communiqué.
Le Mali et l’Algérie arrivent en deuxième position avec 8 éléments pour chaque pays, suivis du Malawi (6 éléments), la Zambie, le Nigeria, l’Égypte (5 éléments pour chaque pays), l’Éthiopie (4 éléments) et la Côte d’Ivoire et la Mauritanie (3 éléments pour chaque pays), fait savoir le ministère.
Le Comité intergouvernemental de sauvegarde du patrimoine culturel immatériel de l’UNESCO, dont la 18ème session s’est tenue mercredi au Botswana, avait approuvé la demande du Royaume du Maroc d’inscrire le Malhoun dans la liste représentative du Patrimoine culturel immatériel de l’Humanité.
Selon le dossier présenté devant le Comité, le Malhoun est une expression poético-musicale marocaine ancienne. Né dans la région de Tafilalet, dans le sud-est du Maroc, cet art s’est d’abord développé au sein des zaouïas de la région, puis s’est progressivement répandu et a atteint les grandes villes où il était principalement accueilli et interprété au sein des corporations d’artisans des villes anciennes.