Les messages positifs de Bank Al-Maghrib

Le déficit hors privatisation, qui se situerait à 7,7% du produit intérieur brut (PIB) sur l’ensemble de cette année, reculerait à 6,5% du PIB en 2021 et à 6,4% en 2022, prévoit Bank Al-Maghrib (BAM).

« A moyen terme, tenant compte notamment des données de la loi de finances de 2021 et sous l’hypothèse de la poursuite de la mobilisation des financements spécifiques, la consolidation budgétaire devrait reprendre graduellement et le déficit hors privatisation reculerait à 6,5% du PIB en 2021 et à 6,4% en 2022 », indique BAM à l’issue des travaux de la quatrième et dernière réunion trimestrielle de son Conseil au titre de l’année 2020.

La dette directe du Trésor devrait, en revanche, connaitre une hausse de 11 points de PIB à 76% au terme de cette année et atteindre 79,3% du PIB à fin 2022.

La Banque centrale fait savoir que l’exécution budgétaire au titre des onze premiers mois s’est soldée par un déficit hors privatisation de 59,2 milliards de dirhams (MMDH), en creusement de 14,2 MMDH par rapport à la même période de 2019 et ce, compte tenu du solde positif de 8,3 MMDH du Fonds spécial pour la gestion de la pandémie de la Covid-19. Les dépenses globales ont augmenté de 1,9%, reflétant essentiellement l’alourdissement de celles au titre des autres biens et services et de la masse salariale. En regard, les recettes ordinaires hors privatisation ont diminué de 6,3%, résultat principalement d’un repli de 7,6% des rentrées fiscales. 

Les transferts des MRE en hausse en 2021

Les transferts des Marocains résidant à l’étranger (MRE), après une quasi-stabilité à 65,8 milliards de dirhams (MMDH) en 2020, se raffermiraient à 70 milliards de dirhams (MMDH) en 2021, puis à 71,4 MMDH en 2022, toujours selon Bank Al-Maghrib (BAM).

Ces transferts des MRE affichent une résilience notable avec une augmentation de 1,7%, d’après les données à fin octobre 2020.

Parallèlement, la Banque centrale indique que sur l’horizon des prévisions, la reprise des exportations observée récemment devrait se consolider, portée notamment par les ventes du secteur automobile suite à la montée en production annoncée par l’usine PSA. 

Le rythme des importations s’accélérerait, avec une progression des achats de biens d’équipement et un alourdissement de la facture énergétique suite à la hausse prévue des cours internationaux du pétrole. 

Concernant les recettes de voyage, elles devraient connaître une reprise graduelle tout en restant à un niveau inférieur à celui de 78,8 MMDH observé en 2019. Elles passeraient ainsi de 29 MMDH en 2020 à 49,9 MMDH en 2021 puis à 72 MMDH en 2022. Ainsi, le déficit du compte courant s’allégerait à 3,3% du PIB en 2021 et s’établirait à 3,9% en 2022. 

Pour ce qui est des opérations financières, après une régression à l’équivalent de 2,3% du PIB cette année, les entrées d’investissements directs étrangers (IDE) devraient reprendre leur dynamique pour atteindre un volume correspondant à 3,1% du PIB annuellement. 

Au total, et tenant compte notamment des émissions réalisées par le Trésor sur le marché international cette année et de celles prévues en 2021 et en 2022, les avoirs officiels de réserve se situeraient à 321,9 MMDH à fin 2020 et évolueraient autour de ce niveau au cours des deux prochaines années, assurant ainsi une couverture d’un peu plus de 7 mois d’importations de biens et services.

L’inflation devrait terminer cette année avec une moyenne de 0,7% et rester quasi stable en 2021 avant d’atteindre 1,3% en 2022, selon Bank Al-Maghrib (BAM). 

Une croissance de 4,7% en 2021

L’économie marocaine devrait se contracter de 6,6% pour l’ensemble de cette année, avant de rebondir de 4,7% en 2021 et de 3,5% en 2022.

« Pour l’ensemble de l’année 2020, l’économie nationale accuserait une contraction de 6,6%, avec un repli de 5,3% de la valeur ajoutée agricole et de 6,6% de celle non agricole », indique BAM. Après une forte baisse de l’activité au deuxième trimestre, la reprise post-déconfinement reste lente et partielle en lien notamment avec les restrictions locales et sectorielles instaurées pour endiguer la recrudescence des contaminations ainsi que les incertitudes entourant l’évolution de la pandémie aux niveaux national et international. Les perspectives d’évolution durant 2021 et 2022 restent entourées d’un degré élevé d’incertitudes, mais les développements récents dont essentiellement l’initiative de la vaccination anti-Covid-19 à grande échelle au niveau national et dans plusieurs pays partenaires, ainsi que la mise en place d’un fonds stratégique dédié à l’investissement suggèrent que la balance des risques serait orientée à la hausse.

Le Conseil de Bank Al-Maghrib (BAM) a décidé, enfin, de maintenir inchangé le taux directeur à 1,5%..

« le Conseil a estimé que l’orientation de la politique monétaire reste largement accommodante assurant un financement adéquat de l’économie et a jugé en particulier que le niveau actuel du taux directeur demeure approprié, le maintenant ainsi inchangé à 1,5% ».

2 commentaires
  1. MR: TIjani Ben Ahmed Sammar L'utilisateur dit

    MR: TIJANI BEN AHMED SAMMAR___Ne’Le:14-07-1980___CIN=N:S494828___ M:SEXE___Tell:+2120617759909___L’Adresse des Messages: BP: N’342–62702 Selouane Nador Maroc____[ America:$].+.*.+.!(.

  2. TIJANI BEN AHMED L'utilisateur dit

    MR:[ TIJANI BEN AHMED SAMMAR__NE’LE:07/14/1980__CIN:N°:S:494828___M:SEXE___Tell:+212+0617759909___Adresse des Message’s: BP–N’342—72700 Selouane Nador Royaume Du Maroc____(American’$)___■*♡*■[…☆?…●

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