Vidéo / Débat : Me Ouahbi affirme que le prochain chef du gouvernement « ne doit pas être un homme indécis ni doit céder aux lobbys »
Le prochain chef du gouvernement ne doit pas être un homme « indécis », puisqu’il doit prendre des décisions sur plusieurs questions décisives, a souligné le secrétaire général du Parti authenticité et modernité (PAM), Abdellatif Ouahbi.
Me Ouahbi, qui intervenait mercredi lors d’un débat organisé par la Fondation Fqih Tetouani, a indiqué que le prochain chef de l’exécutif ne doit pas céder au chantage qui s’opère sur Facebook ou de la pression politique, mais doit œuvrer pour l’intérêt de la Nation, « sinon il va être indécis et succombera aux lobbys».
Il a ajouté que le chef du gouvernement de 2021 doit être « clair » avec le peuple, puisque les Marocains sont des gens « gentils » et « ne veulent pas qu’on leur mente», précisant que le prochain gouvernement « doit être élargi » et « non pas composé de deux partis politiques » ou bien que « plusieurs compétences soient confiées à un seul ministre ».
Le secrétaire général du PAM a affirmé qu’il ne trouve aucun inconvénient à ce que le gouvernement soit composé de 30 ou 40 portefeuilles, représentant tous les partis politiques et la société civile.
Il a par ailleurs, attiré l’attention sur le fait que le gouvernement pourrait être composé, « si nécessaire », de tous les partis politiques « jusqu’à ce que le pays soit sorti de sa crise ».
« A ce moment-là, chaque parti politique pourrait retrouver sa place naturelle», a-t-il dit.
Concernant sa relation avec l’ex-chef du gouvernement Abdelilah Benkirane, Me. Ouahbi a indiqué que ce dernier était un « ami » et le considère comme une personnalité «unique ».
Le chef du PAM a assuré qu’il pourrait travailler à l’avenir avec l’ex secrétaire général du PJD, Abdelilah Benkirane « puisqu’il s’agit d’un leader politique connu pour ses positions et pour son attachement à la monarchie ».
Me Ouahbi a dans ce cadre salué la dernière position de Benkirane au sujet du rétablissement des relations entre le Maroc et Israël « quand il s’est surpassé et pris la défense du chef du gouvernement El Othmani, avec neutralité et dévouement ».